Le désir comme pulsion de vie. Le désir comme impulsion créative. Le désir comme moteur de sens (j’ai du mal avec ce mot, mais admettons). Le désir comme cause d’action. Le désir comme raison d’être.
Mais quand le désir n’est plus là, étouffé par celui des autres, par ce qu’ils attendent ou exigent de toi, par leur désir de toi qui ne laisse pas de place à ton désir, à toi, comment fais-tu ?
Les rivières coulent, torrentielles. Le bloc de granit se fissure. Peut-être que si je prends de la distance, cela germera à nouveau malgré la peur d’être à nouveau dépossédé de moi-même.