Lire Under Saturn’s Shadow ces jours-ci prend un sens particulier. Aujourd’hui, et depuis un an, je pense à toi en essayant de me faire à l’idée que tu n’es plus là pour incarner – entre autres choses – ce que Hollis appelle l’ombre saturnienne.
Plus là ta moustache parfumée, tes commentaires sur les performances de l’OL, tes farces régulières et ton constant émerveillement face à la magie du monde, à la beauté de la vie.
Un an. Pour moi, trente-deux ans à t’avoir dans ma vie. Une chance. Je le sais. Ca n’enlève rien à la douleur de la séparation. Il m’a fallu ton absence pour m’électriser, comme un rite initiatique chaotique. Une transmission de relai cosmique, généalogique.
Douze mois, lents, longs, chargés de transformations. Tu serais fier de moi. Tu me manques.