Dehors se croisent les dealers et les putains, tous t’appellent et te proposent, qui de laisser glisser ton esprit vers l’ailleurs, qui d’emmener ton corps dans des dimensions lointaines : « Bon shit, viens on va faire l’amour, je te suce bien, tu veux planer ? Je te caresse bien, tu me suces si tu veux, tu me caresses, allez viens chez moi si tu veux pas aller chez toi, acide ? coco ? j’ai tout ce que tu veux mec, je te jure, tu vas pas en revenir. Je t’emmène loin, je connais mon métier, je te baise bien, tu peux me frapper si c’est ce que tu veux, allez viens, on monte. » Nan, rien de tout ça ne m’enchante, je préfère laisser la musique me faire planer, quant à mon corps… non, pas ce soir. Une autre fois peut-être que j’aurais dit oui, va savoir. Mais pas ce soir, ce soir le monde a des allures d’apocalypse et je veux garder toute ma tête.