La pratique quotidienne d’une écriture sans finalité, c’est un assouplissement, un moyen de réactiver les connexions neuronales qui écrivent sans contrainte extérieure, sans commande, juste à partir de mes envies propres. Ces connexions qui relient le vécu émotionnel et le langage, qui font mot du ressenti, qui font sens de l’existence. Sens est excessif. Sens évoque des réponses, des affirmations, des certitudes. Mon écriture est interrogative. Questionnante. Anti-dogmatique.
Je refuse d’écrire pour prescrire.
J’écris pour déconstruire.
Pour souligner l’absurdité de tout.
J’écris pour marcher sans but dans la nuit sur la place de l’Odéon, réchauffé par le rhum bu à Saint Germain.
Écrire pour écrire, pourquoi pas ? Cela divertira.