J’ai cherché des livres sur ceux qui partent. Je n’ai trouvé des ouvrages que sur ceux qui restent, comme si partir était interdit, comme si l’empathie et la sympathie ne se trouvaient que du côté de celui qui reste.
Pourtant, j’aurais voulu ces livres. Ils m’auraient aidé à comprendre ce qui m’arrivait, à naviguer dans le chaos des sentiments qui m’affligeaient. Partir c’est dire: ça ne marche pas, ça ne marchera pas, je m’en vais. Sans savoir pour où, sans savoir si les choses seront mieux, mais avec la certitude qu’en restant, l’on meurt.