Dans Le Géant de Fer, il y a pas mal de pépites.
Il y a cette phrase qui énonce la thématique du film: « tu peux être ce que tu choisis de devenir » mais il y a surtout, juste après que Dean a été projeté au milieu de la route par une vague gigantesque, son « Et alors ? » (en VF)(Yeaaah ? dans l’extrait ci-dessous) qui est un symbole de l’acceptation de soi radicale.
La principale difficulté du coaching, c’est d’arriver à pousser le client (ou se faire pousser soi-même) au-delà des limites qu’il s’impose pour lui permettre de réaliser davantage que ce qu’il se croit capable d’accomplir, et de le faire dans le respect de sa nature propre.
Beaucoup de coach oublient cette dernière partie. Parfois, quand quelqu’un vous parle de ses modes de fonctionnement, il suffit de hausser les épaules et de dire « Et alors ? »
Sofia et Marie sont championnes à ce jeu-là. Je viens, je me plains de ne pas aller assez vite, de ne pas faire assez bien, de passer par mes phases de haut et de bas, elles me disent : « c’est ce que vous êtes ».
Tout le monde a des peurs et des limitations. Tout le monde a des programmes inconscients qui freinent. C’est la nature humaine que de vouloir dépasser les obstacles et réaliser l’impossible. Sans ces freins, il n’y aurait pas de créativité.
Comment être nous-mêmes sans demander pardon pour ce que nous sommes, ce que nous faisons (ou ne faisons pas), sans honte ni culpabilité, mais aussi avec ambition et dans le respect de notre potentiel (qui est bien plus élevé que nous le pensons) ?
Simplement en disant « Et alors ? »
Nous avons tendance à chercher à être validés par l’extérieur (les lecteurs, les éditeurs, les femmes, les hommes, nos parents, nos pairs…) alors que personne n’est là pour nous valider.
La validation doit venir de l’intérieur
Ceci n’est pas une excuse pour bâcler votre vie ou votre travail, vous frotter les mains en disant: « ouais, c’est bon ». On ne se ment pas facilement à soi-même.
C’est au contraire un encouragement à toucher au plus proche de votre essence dans tout ce que vous faites. Lorsque vous sortez de mon atelier les cheveux en bataille, le regard perdu, couvert de tâches d’encre et de mots griffonnés sur vos avant-bras.
Lorsque vos prunelles pétillent parce que vous êtes là, avec moi, présent/e sans penser à vos préoccupations, sans regarder l’écran de votre portable, sans réfléchir à tout ce qu’il vous reste à faire aujourd’hui.
Lorsque vous me dites: « je préfère ne pas te voir, je ne serais pas disponible pour toi si je venais aujourd’hui ».
C’est là que vous êtes le plus beau/la plus belle.
Parce que votre authenticité étincelle de mille feux.
N’attendez pas l’autorisation de vous écouter, de faire ce que vous voulez faire, d’être qui vous êtes. Et à ceux qui vous font des remarques, demandez « Et alors ? »