Caroline

Ce texte est un chapitre coupé du Rire de Sofia, disponible sur Amazon. J’ai rencontré Caroline en fin de soirée, dans un bar. Notre échange a duré, en tout et pour tout, quinze minutes, et elle a changé ma vie. Je ne sais rien d’elle, juste qu’elle a les yeux qui brillent quand elle a bu … Lire la suite

Dragons

« Le combat continue mais contre de nouveaux dragons » Ma lame ruisselait du sang de la créature que je venais de terrasser. Le dragon avait poussé son dernier cri rauque et le ciel s’était dévoilé, bleu intense. Quelque part, un toucan s’était envolé. Je tombai à genoux, traversé par le vide. Un espace venait de se libérer en … Lire la suite

En quête de sens

Ce week end, dans mon Académie d’écriture, nous avons abordé, après une journée de 12 heures de travail intense, la question du rôle de l’art, de la fonction de la sublimation de la souffrance, et conclu que si nous avions besoin d’Art et de Sublimation, c’était pour faire émerger du sens. « Le sens de la … Lire la suite

Capter la vibration des villes

Mon nouveau projet, un projet pour la vie, un projet que j’avais déjà formulé – ailleurs, pour moi, avant – c’est d’écrire un livre par ville. De choisir les villes où être pour les livres qu’elles peuvent me dicter, de capter quelque chose comme une vibration (avec un peu de chance, une essence). Une expérience, voir comment (si) … Lire la suite

Les trois sens du terme

« Quand tu n’es pas là, c’est une perte de sens, dans les trois sens du terme »

Le sens comme sensation, comme frisson, comme caresse tout autant que comme uppercut dans le ventre, où se cache le noyau de l’être, qu’il faut choquer parfois pour qu’il reparte, qu’il se remette à vibrer.

Le sens comme direction, comme indication du chemin à emprunter, comme un doigt tendu, pointé vers soi et vers sa propre réalisation. Quand les signaux-néons clignotent pour dire: « c’est par là ».

Le sens comme signification, comme raison d’être, comme dévoilement du monde et de la destinée, parce qu’exister sans savoir pourquoi, cela n’est pas vivre.

J’en ajoute un quatrième: le sens comme organe de perception. Parce qu’avec toi, je ressens le monde, je le sens à nouveau, c’est-à-dire nouvellement (une nouvelle fois et de manière inédite).