Mon axe suit la ligne de crête de ma sensibilité (émotionnelle et esthétique et artistique). Il s’incarne sous des formes différentes. Souvent, dans des mots et des histoires. Parfois dans des retraites alpines. Mon axe est fait d’apprentissages et de découvertes, de voiles à soulever et de pistes à creuser.
Mon axe se nourrit de mon imaginaire, à la fois celui de ma fiction et celui qui me permet de me projeter.
Mon axe s’ancre dans les racines enroulées autour de mes tripes. Il plonge au plus profond de ce qui vibre en moi. De ce qui est le « plus vivant », que je ne choisis pas, qui s’impose et se faufile un chemin jusqu’à ma conscience en empruntant les allées du labyrinthe de ma psyché.
J’en fais une vision. Elle me sert de cap et d’horizon pour orienter mes actions, définir mes priorités, savoir à quoi dire « non » et « oui », quels projets développer et quels projets réduire en cendres. La vie est trop courte pour que je me disperse ou que je me dépense dans des histoires qui ne me nourrissent pas et ne me propulsent pas vers la plus puissante expression de moi-même.
Solide, inébranlable dans la tempête, obstiné dans la recherche des moyens qui me permettront de donner vie à cette vision, j’avance, la main sur le gouvernail.