Peu importe pourquoi je pleure

Peut-être que je suis fatigué. Peut-être que je suis triste.

Peut-être que je pleure parce que je ne sais pas ce que je veux et que ça me désespère.

Ce n’est pas la première fois. Comme des marées, je sais ce que je veux, je deviens obsédé par cette chose, je ne pense qu’à ça, je ne fais que ça. Le reste du monde disparaît dans les marges. Puis c’est fait et je n’ai plus rien. Le vide. Je ne sais plus ce que je veux. J’essaie de me raccrocher à de vieux désirs.

Meh.

J’essaie de nouvelles choses.

Bof.

Je traîne. J’erre. Je ne suis pas mal, ni bien. Je n’ai plus de moteur. J’agis par habitude, par réflexe.

Et puis quelque chose s’enclenche et je sais ce que je veux à nouveau. Et ça devient une obsession.