Sas printanier

Couché à 2h. Levé à 10h.

Bien avancé hier mais trop de distractions avant de m’y mettre.

J’ai rêvé d’un cadeau pour Anja, qui fonctionnait et que je pouvais réutiliser. À mon réveil, pas moyen de m’en souvenir.

C’est terrible cette sensation d’avoir trouvé une solution à un problème… de se souvenir qu’on a eu le sentiment d’une résolution mais pas du chemin de cette résolution.

Et puis les fois où je me souviens du contenu de mes rêves, la solution qui semblait tellement évidente dans le rêve ne résiste pas à l’analyse éveillée.

De doux parfums m’accueillent ce matin. Sucrés.

Dernier jour de vacances. Journée volatile.

Dès ce soir, je ferme les écoutilles de mon sous-marin et je produis, je produis, je produis, je produis.

Mon équilibre est moins quotidien qu’il n’set annuel. D’intenses périodes d’activité suivies d’intenses périodes de détente.

Je rêve d’un rythme plus étalé. De périodes de plusieurs années d’intense productivité suivies de plusieurs années d’intense improductivité.

Comme un champ en jachère.

Dans mes oreilles : Alchemy of Happiness sur brain.fm

Dans mon cerveau : Le projet Alfred et mon prochain manuel d’écriture. Et cette question : quelle est ma prochaine offre ?

Ce que je repousse : compiler les textes que j’ai écrits pour Rocambole/Doors dans un livre papier, pour mes archives personnelles.

Ce à quoi je réfléchis : les relations parasociales qui naissent lorsqu’on a une vie publique, même à petite échelle. Steven King a écrit un roman à ce sujet — même s’il affirme que c’est un livre sur son addiction à la cocaïne (note le sujet et le thème d’un livre sont deux choses distinctes).