Réveil tardif. Beaucoup de rêves cette nuit. Des choses qui s’agencent, peut-être, en arrière-plan de ma conscience. Sans contrainte horaire (ce sont les vacances) mais avec des contraintes relationnelles (ce sont les vacances), je négocie mon absorption dans le texte.
Quelque chose me chatouille depuis le début de ce projet : tracer un modèle 3D du décor, qui doit jouer un rôle central dans la construction et qui est loin d’être simple.
Mais je n’ai pas la compétence et pas le temps de l’acquérir.
Et les logiciels que je trouve ne m’offrent pas une solution simple.
De toute façon, c’est sans doute une fausse bonne idée.
Le genre qui donne l’impression d’être utile mais qui sert surtout à esquiver la partie difficile du travail, cette partie nécessaire et incertaine qui consiste à plonger les mains dans les viscères de l’histoire pour s’assurer que tout soit en place.
On a un peu l’impression d’être le docteur Frankenstein dans ces moments.
Dépeçant, électrifiant, pris d’une sorte de frénésie à mesure que les succès l’emportent sur les échecs, la création prend forme et s’agite des soubresauts d’une vie qui lui faisait défaut. Le texte prend du souffle.
Sur une autre note, j’ai basculé mon téléphone en noir et blanc cette nuit après avoir lu que cela limitait le côté addictif de l’appareil. Pas sûr que ça change grand chose, je ne m’en sers déjà quasiment pas. Mais cela me réjouit et me donne l’illusion d’un nouvel appareil.
Dehors : où nous irons jouer au soleil cet après-midi.
À lire : les textes que je dois reprendre.
En écoute : le silence de midi.
Next step : me faire un thé et couper l’internet.