Après le chaos de l’année scolaire, l’apaisement des vacances estivales.
La charge mentale s’effrite, ne laissant sur son passage qu’un sillage de miettes vite dispersées par la brise.
Plus qu’un atelier et mon calendrier sera vide jusqu’en septembre. Un espace ouvert pour me reconnecter à mes projets. D’abord, finir Alfred. Je ne suis qu’à la moitié, qui est toujours un cap difficile à franchir pour moi, peu importe le projet, peu importe sa longueur ou sa complexité.
Une fois que j’aurai franchi ce cap, ce sera plus fluide. C’est surtout psychologique.
En août, je disparais dans les sommets pour mieux reparaître en Septembre, requinqué, j’espère, et plein d’idées pour les années à venir.
Ces temps-ci, je rêve de fuite.
Je m’invente de nouvelles carrières, de nouvelles destinations, de nouvelles envies, une nouvelle personnalité.
Et puis je tombe par hasard sur ce livre qui, non sans ironie, se révèle être exactement ce que j’avais besoin de lire sans le savoir.
Je ne suis pas sûr de pouvoir ni de vouloir apprendre à mieux « gérer » ma charge mentale. Je crois que ça me plaît d’être débordé. C’est mieux que de m’ennuyer. C’est aussi le signe que je tente des trucs. Parfois je ferais mieux de dire non mais la plupart du temps, je vis des aventures chouettes.
Il y a des dégâts collatéraux, comme mon podcast, laissé en chantier en cours de route ou certaines amitiés pas assez solides pour survivre à mes tempêtes.
Mais j’aime ça. Les tempêtes. Les sorties de tempête. Et l’œil de la tornade, ce moment comme maintenant, où tout semble apaisé alors que le chaos est là, juste là.
Mes livres ressortent chez Vivlio Studio, c’est un grand honneur d’inaugurer cette nouvelle collection aux côtés d’auteurs aussi brillants.
Tableau de bord du Projet Alfred
Écrit : 51½/100
Livré : 50/100
Retard à rattraper : 13½/100
Dehors : gris et petite pluie comme j’aime et une brise fraîche.
Dans mes oreilles : le ventilateur de mon ordi.