« Quand tu n’es pas là, c’est une perte de sens, dans les trois sens du terme »
Le sens comme sensation, comme frisson, comme caresse tout autant que comme uppercut dans le ventre, où se cache le noyau de l’être, qu’il faut choquer parfois pour qu’il reparte, qu’il se remette à vibrer.
Le sens comme direction, comme indication du chemin à emprunter, comme un doigt tendu, pointé vers soi et vers sa propre réalisation. Quand les signaux-néons clignotent pour dire: « c’est par là ».
Le sens comme signification, comme raison d’être, comme dévoilement du monde et de la destinée, parce qu’exister sans savoir pourquoi, cela n’est pas vivre.
J’en ajoute un quatrième: le sens comme organe de perception. Parce qu’avec toi, je ressens le monde, je le sens à nouveau, c’est-à-dire nouvellement (une nouvelle fois et de manière inédite).