Je lis l’échange entre Paul Auster et Jonathan Lethem publié en février 2005 dans The Believer. Ça fait longtemps (j’ignore combien d’années) qu’il traîne dans mes tiroirs.
J’écoute Monsieur Satie, un joli conte poétique sur le compositeur. Des textes lus par François Morel, entrecoupés par (ou entrecoupent) les morceaux de Satie. J’ai plaisir à le réécouter.
Je découvre aussi cet objet qu’est Vanille ou Chocolat ? dont la réflexion formelle a quelques échos de Marc-Antoine Matthieu ou Scott MacKay : un récit en arbre de décision, une série de choix qui orientent une histoire de boucles temporelles. Ce n’est pas artificiel, fond et forme se répondent à merveille même si c’est vite lassant de lire et relire les mêmes passages.
Côté musique, For Now I am Winter d’Òlafur Arnalds accompagne la réécriture de SL. Viki King sur un coin de bureau, fiches bristol au mur, j’ai les mains sous le capot. Au ralenti, vacances scolaires obligent, mais sous le capot tout de même. Semaine en immersion. Semaine en déconnexion.
Autres expériences culturelles notables : La Caste des Méta Barons, un recueil d’histoires courtes de Manara, et Whiskey Fox Trot sur Netflix, qui parle de l’addiction au danger mais aussi de recherche de sens et de crise de la quarantaine.
La réécriture avance mieux que ce à quoi je m’attendais. Pas vite mais mieux. J’ai aussi décidé de vivre sans téléphone portable pour un moment. Et je découvre que j’écris des lettres. C’est un plaisir ancien, oublié, bien plus satisfaisant que d’envoyer un texto quand je pense à une personne.