Seul

Relire The Lottery régulièrement pour se rappeler l’absurdité du statu quo, l’arbitraire de la tradition, l’effroyable facilité avec laquelle la foule et l’habitude peuvent endormir l’esprit critique, la dictature de la majorité aussi terrifiante que la dictature de l’autocrate.

Relire The Lottery comme une hygiène mentale. Comme on relit 1984 ou Farenheit 451.

Jouer à Come Home dont l’écriture se révèle de plus en plus brillante à mesure que l’histoire progresse et que les fils d’intrigue individuels se rejoignent. Sans fracas. Tout est doux dans cette histoire. Le consentement entre les personnages, le consentement entre le game design et le joueur. J’en sors mieux ancré. Serein.

Dehors il fait gris après une nuit de pluie.

Dedans, je suis sur la fin de la réécriture des premiers 20k du projet Alfred. Regardé The Patriot hier. M’en suis servi de point de référence structurel.

Seul — mais est-on jamais seul dans ce monde de l’hyperconnexion.

Musique : Stephan Eicher, Ode