La vie en loterie

Ce matin j’ai eu cette idée d’un mini article sur le chaos. Sur le fait que le monde était construit sur l’idée – fausse – de stabilité. Que les institutions, les lois, le système dans sa globalité visait à maintenir l’existant, à éviter le changement. Je me demande à quoi ressemblerait une société basée sur le changement – pas le chaos, mais l’aléatoire. On pourrait tirer les lois au sort, et aussi la valeur de l’argent, et aussi les endroits où les gens vivent, et les identités. Chaque jour tu pourrais te réveiller dans une autre vie. Ce serait ça, la normalité. Jusqu’au jour où les choses cesseraient de changer.

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Je ne suis plus nostalgique du passé ni de l’avenir, à peine du présent. Je suis en attente. Comme tu peux l’être quand t’as une échéance qui va tomber, sur laquelle tu n’as que peu de pouvoir. Le remboursement d’un emprunt. Le remboursement de dettes. La vie recommence après ça, même si elle est déjà là, la vie, malgré le virus et la pandémie et la flippe généralisée. J’ai pas rencontré de nouvelles personnes depuis longtemps. Ça me manque un peu depuis quelques jours. De ne pas sortir, de ne pas être plongé dans le mélodrame des autres. Je n’aime pas tourner en rond dans mes propres non-histoires.