Si vous voulez lire en musique, ma B.O. pour cet article: Max Richter : Dreams 13 (minus even)
Après plusieurs années à tenir un blog sur tout et n’importe quoi, après un an à chercher ma prochaine étape, j’ai décidé d’essayer quelque chose de nouveau. Je ne suis pas hyper à l’aise, pour des raisons qui ne sont pas toutes très claires, mais en gros, ça fait un moment que je le fais en privé, et ça crée une dissonance avec ce que je publie (sur le blog en tous cas) : l’exercice d’une gratitude consciente.
Le problème de continuer à ne publier que quand je suis dans des phases down – mélancolie, spleen, voire franche dépression – c’est que cela crée une dissonance avec mon objectif de vie, qui est baigné dans la lumière et la sérénité et la gratitude. Alors ça ne veut pas dire que je veuille nier les phases down, mais que je peux les transmuter en joie, en énergie positive. Déjà parce que c’est une discipline, et une expérience intéressante.
De la même manière que j’ai lâché le projet « la révolution des zèbres » parce que la version actuelle était trop geignarde et négative, et l’ai remplacé par Alex Armitage et ses aventures ludiques, joyeuses et sans complexe ; je souhaite remplacer le contenu de ce blog par un contenu ludique et joyeux et sans complexe.
J’ai lu il y a quelques mois une interview dans laquelle Zaho disait « Avant je faisais partie des mélancoliques anonymes. J’en fais toujours partie mais je suis moins anonyme ! (Rires) Mais je n’étais moi-même et je ne m’exprimais profondément que dans la souffrance. Ça me faisait chier d’écrire des morceaux joyeux. J’étais capable de le faire mais c’était moins mon truc. Aujourd’hui, j’aime tout faire. […] Ça fait partie de l’expérience. On digère les choses, on devient moins drama… «
Ça a fait sa route. Ça, et d’autres choses. Et la réalisation que je renvoyais publiquement une image sombre alors que je suis majoritairement heureux d’être là et super excité à l’idée de construire ma carrière de romancier, et fier du chemin que j’ai parcouru, et même content de mes galères, parce qu’elles me permettent d’apprendre et d’avancer. Mais uniquement quand je les transcende, c’est là, l’astuce, raconter la difficulté pour elle-même n’a pas de pouvoir libérateur.
C’est comme de raconter une histoire qui s’arrêterait à l’incident déclencheur : Le personnage est en galère. Fin.
Or, dans une histoire, la première galère ce n’est que le début. Ce qui nous intéresse c’est de voir comment le personnage dépasse les obstacles et se transforme, comment il accès à « des problèmes de meilleure qualité » (Tony Robbins).
Après avoir été longtemps bloqué à l’incident déclencheur, il est temps pour moi d’évoluer. Et de faire devenir cet endroit, le lieu où je bascule dans l’acte 2 ; puis dans le troisième acte de ma vie. L’acte 2, c’est celui de la transformation en cours. L’acte 3, c’est celui où la transformation est testée pour voir si elle est durable.
Je débute, j’avance à tâtons, je ne sais pas où je vais ni comment j’y vais. Je vais commencer par ce que je fais déjà dans ma vie : le journal de gratitude, la répétition de ma vision d’avenir. Et puis j’ajouterai quelques-unes de mes recherches sur la loi de l’attraction, sur la pratique délibérée, sur l’application concrète, dans un contexte réel, des outils que j’ai appris et pratiqués pour eux-mêmes toutes ces dernières années.
L’objectif : écrire des livres susceptibles de donner des papillons dans le ventre de mes lecteurs, que leur lecture soit de celles qui font du bien, qui réchauffent le cœur et qui donnent envie de les prolonger le plus longtemps et le plus loin possible.
Alors ? ça vous tente d’embarquer avec moi ?
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