Toujours en vie

À la fin de la journée, en situation de crise, moment de bilan. Je suis toujours en vie. Mon fils est en bonne santé. Je sais encore trouver des solutions. Je respire. Je ne vais pas mentir : j’aime quand c’est tendu. Je me dis que ce serait bien que j’arrive à déplacer la tension, Je ne suis pas, je crois, addict à l’adrénaline. Pas addict, parce que j’évite de trop multiplier les situations qui la génèrent. Disons que j’ai un terrain propice. Disons que ça me plaît un peu trop mais que c’est encore sous contrôle.

Le gros de la crise, là, tout de suite, est évité. Reste à reconstruire les fondations. Reprendre à la base. Le dynamitage a été inattendu. Coup de grisou. Un jour j’en parlerai hors de mon cercle de soutien. Un jour j’écrirai un livre sur cette période. Parce que ça vaut le coup. Parce qu’il y a beaucoup à en apprendre. Parce que c’est une période de transformation radicale (une autre, oui).

Je suis toujours envie. J’avance. Je progresse.