Parfois…

… sortir. Arpenter les rues et fouiller la foule dans l’espoir secret de te croiser sans l’avoir prévu. Pour le plaisir de sentir les étincelles dans mon regard et le sourire sur ma bouche. Cela n’arrive pas si nous sommes sans cesse l’un sur l’autre, l’un avec l’autre. Il faut de l’éloignement. Il faut de l’absence pour le plaisir des retrouvailles de hasard.

Quand je finis ma promenade sans t’avoir vue, je suis déçu et heureux à la fois. Déçu pour d’évidentes raisons. Heureux d’avoir pu profiter de ma compagnie. Heureux de t’avoir imaginée. La vie est une danse perpétuelle entre nos envies contraires.