Le soleil réchauffe la peau mais quand il souffle, le vent nous glace

Samedi après-midi en centre-ville pour retrouver des amis. Le bruit et la masse de gens m’épuisent. Je n’ai plus autant le goût des foules… si tant est que je l’aie jamais eu. L’attention d’une interaction sociale prolongée m’épuise. Déjà mardi, avec Isabelle, sur la fin, je me sentais partir. Plus souvent absent de la conversation, plus divaguant. La faute à la vie de reclus que je mène depuis trois ans, par choix et par goût.

C’était bon, malgré la fatigue, ce moment.

Je réécoute The Cure.

Ces temps-ci se partagent entre Alfred, le mastermind et l’impression d’être à côté de mes pompes. Les heures passent et mon humeur joue au yoyo.

En lecture : Le lit défait

Je n’ai pas d’amis, disait-elle à Édouard qui s’en étonnait. Je n’ai jamais eu envie d’avoir des amis, ni le temps. J’ai mon métier et mes amants. Cela me suffit amplement.

Dehors, le printemps est bien là. Le soleil réchauffe la peau mais quand il souffle, le vent nous glace.

À écrire aujourd’hui : réécriture des chap 5 à 10 d’Alfred.