On dit souvent : « partir, c’est fuir », sans réaliser que rester, la plupart du temps, est la pire des fuites.
Esquiver les risques de vivre sa vie rêvée. Rester ancré au connu. S’accrocher à ce qui est là, pas à ce qui pourrait advenir. Éviter ce que l’on pourrait devenir. S’abandonner soi-même.
En cause l’épuisement (dors), la charge mentale (simplifie), la lâcheté (fais face), le confort (lâche prise).
Penser que l’on est arrivé, c’est être déjà mort.
Je veux rester en expansion jusqu’à mon dernier souffle. Ne jamais me contracter. Ne jamais me réduire à moins que ce que je suis déjà. Always stretching myself out. Plus flexible à 80 ans que je ne l’aurai été à 20.
Quand je vois la vision étriquée du monde qu’ont les gens, je panique : est-ce que la mienne aussi est aussi étroite ? Oui. Comment je l’élargis ? Quelles habitudes de pensée, d’action, quelles routines et pratiques je peux mettre en place pour sans cesse penser plus vaste, pour dépasser la peur de l’inconnu, pour résister à la séduction du confort ?
C’est une obsession.
Chaque matin, recommencer. Balayer les feuilles mortes déposées dans mon esprit par mes idées dépassées sur moi, sur ce que je veux, sur le monde, sur ma destinée. Dégager le sol pour que brille le soleil.
Si je suis la moyenne des 5 personnes que je fréquente le plus et que ma vie me paraît étriquée, faut-il que je change d’amis ?
FUCK!
Cette vie est une prise de tête. Ne pas perdre de temps, mais se reposer ce n’est pas perdre du temps. Où est la limite entre le repos (nécessaire et légitime) et le temps gâché ? DAMN!
T’es qui, toi ?
C’est quoi tes rêves ?
À quoi ressemble ta vie idéale ?
Quelles histoires tu te racontes pour ne pas la vivre ?
Si tu n’as pas les réponses, trouve-les. Fais de cette recherche ton obsession.
Je ne connais pas mes limites. Je les explose toutes les unes après les autres. Dis-moi que c’est impossible et je le réalise. Dis-moi que c’est facile, que j’y arriverai, et je change de cap.
« L’extraordinaire dans l’ordinaire » 🤮
L’extraordinaire se trouve dans l’extraordinaire, et fuck le raisonnable.
Foutez-moi la paix avec vos mains meurtrières. Regardez-les. Elles serrent le cou de vos rêves jusqu’à leur arracher leur dernier souffle.
Société complice, qui s’épanouit sur les dépouilles des libertés brisées.
Il en faut de l’abnégation pour s’arracher à son emprise.
Je ne serai peut-être jamais heureux, mais je serai fier de mes accomplissements.